Chronique d'un naufrage
Perdus dans la tornade blanche, ils ne savent de quoi seront faits les prochains instants de leur vie.
Naufragés à l'aube de leur existence, soumis à une destinée incertaine qui pourrait les sacrifier sans aucune pitié, en vue de servir de plus grands desseins, ils attendent.
Flasques et stoïques.
Fragiles et abouliques.
Ils patientent, pelotonnés l'un contre l'autre, ne sachant ni s'ils s'en sortiront, ni où diriger leurs frêles enveloppes corporelles dans ce désert immaculé.
La nature n'a pas daigné les doter d'un système pileux, qui aurait pu jouer en leur faveur dans un environnement si hostile.

Les flocons tombent drus et recouvrent petit à petit leurs espérances.
Les fines coques de survie, protectrices, ont déjà cédé.
Ces proies faciles en perdition tremblent maintenant à l'idée de rencontrer la Grande Spatule qui fera éclater leurs entrailles...

18 mars 2007 à 16:26
Preums Magnifique texte
18 mars 2007 à 16:27
preum’s
je n’ai rien compris
18 mars 2007 à 17:31
Trop fort :)
18 mars 2007 à 17:56
Aha, éénooormmeee :D !
18 mars 2007 à 23:23
Du grand nimporte quoi…
C’est bon quand même le retour de Dew ^^
19 mars 2007 à 00:06
Joli :)
On pourrai voir le résultat final ? Histoire de ne pas rester sur notre faim (oui, j’ai mangé un clown).
20 mars 2007 à 05:31
Bien joué !
Beau mélange, charcuterie boulangère !
20 mars 2007 à 12:40
Dew, quel poète !
:)
28 février 2013 à 14:58
Wow, géaaaant !