Blup!

Il n'y a pas de petites économies de sommeil (photo prise à Xian/Chine).

Pas assez de codes #hexa pour tous ces pigments...

Quelques exemples de la fine gastronomie chinoise...

Pékin, marché de nuit. Sauterelles et scorpions à foison. Diverses autres créatures qu'il est inutile de nommer pour savoir qu'il sera difficile de les savourer.

D'autres photos du marché de nuit :

D'autres photos de Pékin by night, quartier branché :

Difficile de faire pire ? Et pourtant, à Canton il y a pire... Fear.

Marchand de patates (est-ce vraiment un assortiment de patates ? qui pourra deviner ?), tailleur de pavés à casquette occidentale, mendiant rapiécé. Abstinence sur les vendeurs de Rolex à 2€.

Pour rebondir sur les précédentes allusions aux cybercafés chinois, il semble que la censure et le filtrage imposés par le gouvernement soient très actif. Dans certaines villes il est impossible de se connecter aux sites français, et les tenanciers prennent un air innocent ou dubitatif lorsque le sujet est abordé... Un autre cas de figure plus comique est celui du filtrage sélectif qui ne laisse passer que le quotidien l'Humanité (à tendance communiste) mais pas Libération ou Le Figaro (tendance de droite).

Et surtout...

Il est dommage que le coiffeur soit parti boire un coup, j'aurais bien aimé voir sa tête. En ce qui concerne le tailleur de baguettes, il ne taille pas vraiment des baguettes dont on se sert à table, mais le pêcheur est authentique et le cybercafé dispose même de l'ADSL.

NB : l'ADSL chinois fonctionne aussi vite que le RTC de chez nous.

Pekin. 18 millions d'habitants, 36 millions de baguettes. Les gens sortent dans les parcs, fuyant les conglomérats de buildings dont l'étendue est incertaine, masquée par la brume et le vent de sable venu du désert.

La Colline de Charbon est un de ces lieux de rendez-vous, ilôt de tranquilité, fengshui inside. Un immense tas de charbon amassé là dans le passé pour alimenter la Cité Interdite (ci-dessous) toute proche lui a cédé son nom. Lorsque des canaux ont été creusés, la terre excédentaire est venue recouvrir les résidus de combustible, puis la nature a repris le contrôle de cet espace.

C'est aussi un lieu historique qui marque la fin de la dynastie Ming (oui comme les vases), car l'empereur se pendit à un arbre de la colline. Mais aujourd'hui l'ambiance est nettement plus joyeuse car les visiteurs se prennent en photo, et surtout chantent et dansent ensemble.

Ils ne se connaissent souvent pas entre eux. Mais les groupes se forment rapidement. Tout comme cette dame, apparemment innocente, qui se joint à la fête en douce...

Ce qu'on s'amuse avec le chinois...

Heureusement le clavier standard est QWERTY.

Dans 15 jours...