Blup!

Après Les toiles de la toile ou plutôt l'art de filmer un PC pour le cinéma, voici parler d'internet aux émissions de TV. Quel intérêt ? Les rendre plus jeunes, plus dynamiques, plus geek et audimater gouluement. A croire que les producteurs TV nous prennent pour des loutres. En fait non, pas besoin de se poser la question, la réponse est évidente. Citons 3 cas, extensibles à d'autres : 1. le reportage sur un mordu de l'info voire du jeu en réseau (ex : Driss le CSeur, Kalista la CSeuse, un autre CSeur qui ne respecte pas sa maman... hum que CS c'est dommage il y a tant d'autres déshérités de la social life qui mériteraient un peu de considération télévisuelle pour l33ter dans la cour de récré); 2. le reportage sur la nouvelle mode du p2p (ex récent : Capital sur M6 dont le reportage est d'un comique extrême, dommage que la place soit comptée sinon j'aurais pu en parler 3 pages durant - en police taille 2 svp); et 3. passer le best of du web dans des émissions à la Arthur, avec des vidéos assez pixellisées pour faire 'comme si', un faux media player aux couleurs inversées dont la barre de défilement est immobile et des extraits vidéos qui ne sont absolument pas spécifiques à internet... mais ça fait vendre il paraît.

Ma confiance dans les journalistes et médias s'ammenuise de jour en jour, tandis que la poussière s'accumule sur le bouton PoW0r! de ma TV. Je remarque qu'à chaque fois qu'un sujet me tient à coeur et me concerne à un certain niveau (non je ne joue pas à CS) je suis déçu par l'inexactitude et la morne platitude des propos tenus. On enjolive, on utilise des raccourcis et finalement on transforme le tout en farce. Maintenant que ça me revient à l'esprit, il y a un 4. France-Info qui annonce à des millions d'auditeurs que les logiciels gratuits (les logiciels libres étant englobés dans ce terme) contiennent des spywares. Oh mais que c'est intelligent de suggérer aux chefs d'entreprise sur les ondes que Linux et les gnu/gpl-like softs (Apache, MySQL, PHP, Mozilla et j'en omets des milliers) ne sont que des espions. Après on s'étonne du retard de la France dans ce domaine.

J'ai appris aujourd'hui qu'otcho arrête son blog. J'espère qu'il ne s'agit que d'une feinte. Un peu comme quand une star réclame ses fans, des échos et des prières pour un coup qu'il avait déjà prévu longtemps à l'avance. Tout ceci m'ammène à l'idée qu'il n'est décidément pas facile d'intéresser ses lecteurs. Raconter sa vie est une chose, c'est un instantané, ça permet au visiteur de se retrouver dans ces courts récits, ou pas du tout par dépaysement. Développer des idées est un autre exercice de style, que je ne pensais pas réaliser à l'origine et c'est pourtant le but que je me suis donné.
Dur dur donc de mouvoir quelques neurones pour ébaucher un sujet intéressant grâce à mon clavier tout neuf, reluisant, sentant encore le plastique et encore vierge de toute miette dans ses interstices. Il dispose comme tous les nouveaux claviers d'aujourd'hui de quelques touches supplémentaires sur son dessus, du style e-mail, media, recherche ou accueil (web) et surtout la gestion du volume sonore. Encore que je puisse concevoir l'utilité de telles touches de raccourcis, je ne comprends pas la motivation des constructeurs à ajouter une touche shopping... Non je ne me suis pas fait avoir et le mien n'en comporte pas. Ce ne serait pas vraiment überleet (© n3ji). Merci d'ailleurs en passant à Logitech qui fabrique des périphériques qui marchent mieux sans leurs drivers qu'avec...

Moment culinaire et scientifique... Distrait par l'intrusion d'un message instantané j'en ai oublié de chronométrer efficacement l'ébullition. C'est à ce moment qu'eurêka ! un grand navigateur du XVe siècle me souffla la réponse : ce cher Christophe Colomb et son test de l'oeuf cuit. C'est peut être un mythe, il n'a peut être jamais cuit d'oeuf de toute sa vie et encore moins en Amérique où seule la dinde compte. Tout d'abord il faut savoir que le jaune possède une densité plus faible que celle du blanc. Il remonte donc inéluctablement vers le haut - vous pourrez étonner vos amis dans les soirées mondaines grâce à cette astuce.

La cuisson est de 3-4 minutes pour un oeuf à la coque, et de 10 pour un dur. Oscillez entre les deux pour un mollet (oeuf mollet hein, pas un vrai mollet, de toute façon il est trop gros pour la casserole). Si vous avez totalement oublié le chronométrage à l'aide de votre sablier du XVe siècle en ébène massif car un pigeon voyageur ose s'immiscer par votre lucarne, faites tourner l'oeuf sur lui-même - de côté bien sûr, il ne restera pas debout sinon - sans vous brûler les doigts. Si sa vitesse diminue fortement dans les premières secondes, il n'est pas cuit à l'intérieur et le caractère liquide du milieu freine la rotation. Si sa rotation est soutenue, votre festin est assuré et votre oeuf est Colomb-compliant ©.

Je sors du cours d'IA durant lequel un agent du KGB (on l'a vite démasqué avec son accent qui roule les R et son nom avec que des K et des C dedans) a essayé d'endormir notre méfiance vis à vis des machines pensantes qui gouverneront bientôt le monde. Il est presque arrivé à ses fins en nous endormant totalement : une présentation PowerPoint ce n'est pas très excitant. De plus il nous a dit que l'intégralité de son cours était disponible sur son site, seulement après vérification l'accès est protégé par mot de passe. Il nous a bien eus. Je crois qu'il cherche à s'assurer une petite place dans le monde des machines, on ne sait jamais, histoire d'être couvert si un Terminator s'invite et qu'il arrive à survivre à la présentation.

Invitation à découvrir deux nouveaux blogs : n3ji's blog qui est un mastah de la cuisine et des petites boulettes de sauce congelées, et The Bauuausceuds blog, très artisanal mais rafraîchissant. Il faut le motiver ce timide.

Je constate aussi que n3ji et otcho ont de sérieux troubles du sommeil. Allez les jeunes, on se réveille et on dort tout de suite ! Et que ça saute. Le sommeil ça se maîtrise, en douceur, par exemple pendant les cours. Vous vous retrouvez (enfin "je") dans un cours mixte - comprenez avec deux niveaux de connaissances - où on vous apprend l'existence des ports - pas ceux qui font gruiiik - en informatique alors que ça fait 5 ans que vous utilisez cette notion sur le net et 2 ans que vous la programmez. Bref on voit là quelques réductions de budget tandis que d'autres se font offrir des portables à 2k€ en guise de cadeau de bienvenue. Quoi je suis jaloux moi ?

Aujourd'hui j'ai aussi vu des espèces de blocs de béton montés sur pilotis d'alu bien astiqué, devant chaque bâtiment. Les spéculations sont nombreuses : intervention extra-terrestre, oeuvre d'art à 2k€ pièce, grille pain géant étanche aux radiations, bornes wifi d'espionnage... On a retenu finalement l'hypothèse de sortes de panneaux indicateurs présentant les noms des bâtiments. Exemple : "ici on fait de la chimie", "ici on fait des maths", ou "ici c'est l'administration on dit aux autres quoi faire". Le fin mot de l'histoire lorsque quelquechose sera gravé dessus, ou plutôt tagé. Surtout tagé je crois :/ Exemple n°2 : "Lorie je t'aime".

Aujourd'hui intermède culturel, ou plutôt cinématographique : comment bien faire passer un PC quelconque à l'écran. Choisissez tout d'abord un modèle émettant moult bips et autres sons électroniques à la R2-D2 (si vous désirez transformer le vôtre, essayez beep de nullsoft. Attention : contient de l'Excitement-Generation Technology [tm]). Pour faire plus réel, choisissez un OS futuriste, avec énorme champ de mot de passe qui sera contourné par un hacker en moins de 10 secondes - la pellicule coûte cher. Saupoudrez un peu de 3D abstraite dans tout ça, que l'acteur saura maîtriser du premier coup d'oeil. Une scène mémorable est celle du film Antitrust, très caricaturiste vis-à-vis de Microsoft où le chef suprême (comprenez Bill) admire les débuts d'un programmateur fraîchement arrivé (qui conduira à la chute de son empire avec une sombre histoire de satellite piraté grâce à une série d'adresses IP - irréellees de surcroît). Il se poste donc en face de l'écran, jette un coup d'oeil sur le code source et lâche un "La structure est superbe ! Continue comme ça". Bref, hum... Ce n'est pas extraordinairement bien narré, il faut le voir de ses propres yeux.

"Pot" lors d'une occasion spéciale (3617 mylife). Entre les pique-assiettes non invités qui font avidement le tour des tables pour repérer les restes en faisant semblant de s'intéresser aux conversations, et ceux qui sont bourrés au point de se photographier (cf : illustration) une glotte submergée par de la cheap food maquillée adroitement en oeuvre artistique pour gourmet délicat... on ne sait où se mettre.
Avant ça, des gros légumes endimanchés (et d'autres moins) ont remis des diplômes à la pelle dont on doute de la valeur réelle, justement parce qu'on est en plein dedans.

Je crois que le domaine de l'informatique est condamné à vivre avec un certain retard par rapport à la réalité. D'une part grâce à certains acteurs (comprenez profs) qui piochent dans leur documentation des années 80 et d'autre part grâce à une ignorance naïve de l'évolution constante de ce monde. Vivre dans ce décalage rend un peu nostalgique, surtout lorsqu'on peut comparer avec sa propre expérience et rire fugacement de cette naïveté.

Comment évoluer dans ce monde d'autistes ? Loin des subtilités de Francky Vincent (Viens dans mon duplex) il convient de flotter à son rythme, en essayant d'ignorer les absurdités, pour se retrouver coulé à la sortie. Un des légumes demandait un retour, un feedback sur les attentes, adéquations et autres idées pour adapter, ce qui pourrait s'assimiler à une boule qu'on secoue pour faire tomber la neige, à un mixer. A quoi bon ? A quoi bon lui expliquer qu'il ne s'agit pas d'adapter mais de révolutionner... Il n'y a pas que lui à convaincre mais aussi tous ceux qui sont attachés au tracteur du kolkhoze.

Eh oui ça valide XHTML et CSS ! Beware...

Je n'ai pas les mêmes problèmes qu'otcho en ce qui concerne les voisins glaireux, mais ça ne va pas tarder... Il va certainement m'apprendre la recette des patés/pavés xangesques parce que je suis jaloux. Espérons une telle prolificité de mon côté.