Blup!

En ce moment Adobe sort sa nouvelle gamme de produits, Photoshop "CS", Illustrator "CS", InDesign "CS" et Golive "CS", CS pour Creative Suite. Mis à part le fait de payer des sommes astronomiques pour 2 options rajoutées ou un petit bouton par-ci amélioré, je remarque que puisque c'est la mode des versions-qui-se-suivent-de-2-lettres-exotiques on a échappé de peu au XP, FX ou MX déjà initiés par Macromedia, Microsoft ou nVidia. "Ce matin j'ai mangé des Frosties© XP avec du lait Lactel© FX" c'est vrai que ça en jette tout de suite plus. Donc avant on avait des numéros de versions classiques, 2.0, 3.11 (hum), 5.4.5.6.7 etc, puis on a eu les années parce que le passage au nouveau millénaire ce n'était quand même pas à négliger en termes de marketing, donc 2000, 2003... et là donc on subit toute la série des XP, CS, FX et bientôt CX ou FS ?

Puisque j'en parlais dans mon précédent billet, voici l'occasion de faire la promo de la sortie de Mozilla Firebird 0.7 Release Candidate. Pour les curieux, le téléchargement se passe par ici. Tant qu'à faire, dresser une petite liste de nouveautés intéressantes (en plus des corrections habituelles) assorties de screenshots :

• pouvoir définir le comportement du téléchargement de tous les types de fichiers
• pouvoir activer/désactiver les plugins sélectivement

Pour ceux qui ne se seraient pas encore laissés tenter, Firebird est un superbe navigateur, plus léger que Mozilla 'par défaut', qui peut s'installer indépendemment, se skinner, être complété de dizaines d'extensions très utiles aux développeurs web mais aussi aux surfeurs chevronés. Il respecte totalement les standards du web contrairement aux résultats désastreux d'IE et garantit le meilleur affichage des pages que vous visitez. Un petit comparatif IE vs FB devrait vous décider.
Il faudrait maintenant songer à réellement intégrer Firebird à la suite Mozilla comme les développeurs nous l'avaient promis, et ne pas oublier Thunderbird, qui est à la messagerie (e-mail et newsgroups) ce que Firebird est au navigateur internet - pas très recherché comme conclusion mais zZz.

Curiosité de la nature : la plus longue expression régulière qui m'ait été donné de voir (6505 caractères...). Elle valide le format d'adresse e-mail défini dans la RFC 822.

Tout compte fait, je préfère la mienne :

^[_a-z0-9-]+(\.[_a-z0-9-]*)*@[a-z0-9-]+(\.[a-z0-9-]+)+$

Attente de la sortie de PHP5... qui gèrera les exceptions, les namespaces et un nouveau modèle d'objets. Ca a l'odeur du java, ça a le goût du java, mais ce n'en est pas. On retrouve les constructeurs et destructeurs, les références, les clones d'objets, les mots clés private, public et protected (hourra!), les interfaces, les classes abstraites, les membres statiques, et d'autres joyeusetés qui feront l'objet (huhu... hum... bon) de nombreux tutoriaux. Toutefois ça n'empêchera pas certains de coder comme des gorets.
Le changement majeur est sans doute l'abandon du support natif de MySQL, pour une obscure histoire de licence, mais il sera toujours possible de l'utiliser bien sûr avec les libs fournies par MySQL lui même et en compilant sous *nix avec l'option --with-mysql. Par contre, et c'est là que l'intrigue débute, SQLite sera bien inclus dans le package et sur le papier il a l'air bien plus intéressant que MySQL point de vue performances.
Il faut savoir que dans les scripts mixtes PHP/MySQL, la part de temps la plus importante est celle de la connexion à MySQL et de l'exécution des requêtes.
SQLite a donc l'air d'être un poil de mouche plus rapide pour effectuer des select de base, et un poil d'éléphant plus rapide pour les updates. Par contre l'indexation, les insertions et les opérations de maintenance de la base traînent la patte mais vu qu'elles restent très rares par rapport aux opérations citées précédemment, on ne pourra constater qu'un gain de performances dans 90% des cas. Migrer vers SQLite ou pas ? That is the question.