Une bien Bell histoire
Parce que des fois on apprend des choses sans le vouloir et qu'ici tout visiteur est en droit de s'attendre à une qualité de service digne des meilleurs skyblogs, voici une autre pause historique qui plongera les curieux dans les méandres du savoir et leur permettra désormais de snober les fonds de bouteille aux fêtes d'anniversaire. Oui j'aime en faire des longues. Phrases.
Il est question aujourd'hui de... brlbrlbrlbrl (roulements que même l'iPod shuffle ne peut restituer) l'inventeur du téléphone automatique. Pour planter le décor, remontons aux prémices de cette fabuleuse aventure. Au début était Graham Bell... qui proposa ceci :

Le Centennial Transmitter dénommé ainsi car présenté le 25 juin 1876 à l'exposition universelle de Philadelphie. On ne peut manquer d'admirer ses courbes racées et sa superbe finition ronce de noyer. En gros, le tout premier mobile sans forfait soir & week-end, mais avec fil et avec une vraie membrane en peau de bête qui était si hygroscopique (absorbait tellement l'humidité) que parler dedans avec une haleine chargée la rendait molle et inefficace. Bref, impuissante. Comme quoi on avait déjà à l'époque le concept pour limiter dans le temps les conversations inutiles.
- Allo ? Allo ?
- Attends bouge pas je change la membrane.
- Quoi ? Allo ?
- Tûûûût

Sauf qu'il n'y avait pas encore de tut en ces temps reculés, qu'il fallait les faire à la bouche, et qu'on se disait plutôt "To be or not to be" que "Allo" ou que "attention je passe sous un tunnel". Cet outil de communication révolutionnaire eut le succès qu'on connaît et qui nous permet aujourd'hui de voter avidemment par SMS pour Gregory ou Elodie.
Bien des années plus tard... Les lignes privées courent dans les cités industrialisées comme les fils dans la fondue suisse. Les centraux fébrissent d'activité, les opératrices manipulent avec délectation des masses de spaghettis dans des panneaux de commutation. Etrangement, le déclin de cette façon de procéder ne sera pas signé par le constat de nombreuses erreurs humaines ou d'une antiproductivité plus que douteuse.

C'est là qu'Almon Strowger entre en scène, à l'orée de 1889. Entrepreneur de pompes funèbres, celui-ci constate que ses clients désertent son commerce. Menant son enquête, il découvre que la femme de son concurrent, elle-même opératrice, fait honteusement passer à son mari les appels qui sont destinés à Almon. Après une longue nuit de réflexion avec du Smoothjazz.com dans les oreilles et une ligne de tagada en guise de stimulant, il décide de créer le premier équipement permettant de commuter de façon automatique (électromécanique) et non plus de façon humaine. Ce système perdurera jusqu'en 1978.
25 janvier 2005 à 11:58
j’ai ri.
25 janvier 2005 à 11:58
tom et j’ai ri.
25 janvier 2005 à 13:53
sans les autres spice girls, j’ai ri.
27 janvier 2005 à 17:58
"sans les autres spice girls, j’ai ri." Elle est well(bonne) celle là …