Basile, heureux comme pas deux

Basile-le-Bienheureux à Moscou

La trépidante Histoire de la Russie est une fois de plus prétexte à découvrir comment des tyrans firent des bienheureux, en laissant quelques post-its architecturaux aux générations futures.

Il faut savoir qu'au 13e siècle, Moscou n'était qu'une petite bourgade sous protectorat mongol. Un protectorat est une haine cordiale réciproque entretenue par celui qui a le plus de sang sur sa lame, et qui de ce fait en détient les rènes (mais aussi les reines). Les grands-ducs moscovites étaient alors assujetis aux Tatars. Point d'histoire de steak sous la selle ici, les Tatars sont un peuple musulman d'Asie centrale.

Les russes ne les portaient pas dans leur coeur. On n'aime jamais son dominant, surtout si celui-ci coupe des oreilles avec des lames émoussées (nommées "xcvf" en patois local) pour se faire respecter, à défaut de se faire comprendre. Il advint qu'un grand guerrier du nom de Gz-le-putride fut interpellé sur un champ de bataille par l'un de ses camarades : "Hé, t'as ton Tatar Gz ?". Le valeureux personnage, qui tenait déjà d'une main la tête d'un Tatar, répondit "Foi de Gz, les Tar je les xcvf !".

Ivan

Ivan le premier (ce qu'on peut considérer comme une release 1.0 plus ou moins finale d'Ivan) fit construire autour de Moscou un rempart de matériaux divers. La récupération était de mise à cette époque et ce firewall tenait plus de l'éponge moisie que d'un PacketFilter rutilant. Elle était par conséquent au béton armé ce que la soupe au broccoli est à la scie circulaire : surtout décorative et olfactivement dissuasive. Un Alsacien de passage dans la région s'exclamait alors à la vue de cet amoncellement hétéroclite : "Yooo dû, mais qu'est-ce que c'est que ce krembl* !", mot se rapprochant de "kreml" en mongol qui signifie tout simplement rempart. Le nom est resté et on parle dorénavant de Kremlin.

Bien plus tard, Ivan 4.0, un modèle plus évolué et bien patché du steak, décide de régler leur compte aux Tatars. Barbe au vent et glotte en furie, celui-ci se fâche de peer en peer et se précipite sur Kazaa Kazan, la capitale ennemie avec son armée de têtes d'emules. Parce que les steaks lui, il en a ras la selle. La victoire est écrasante.

Basile-le-Bienheureux

Pour célébrer ce jour de gloire, Ivan fait édifier la cathédrale de Basile-le-Bienheureux sur la place Rouge de Moscou. Le nom de Basile provenant d'un prophète local inhumé sous la crypte. La ruse réside dans l'architecture du lieu de culte. Ivan, bien que terrible, avait un peu d'esprit et fit de cet édifice un symbole de la victoire : les tours représentent les têtes des musulmans en turban décapités durant l'opération. Ivan resta cependant fidèle à lui-même en faisant crever les yeux de l'architecte afin qu'il ne commette pas une nouvelle fois le crime de réaliser un édifice aussi somptueux ailleurs.

(* seuls les alsaciens pourront comprendre...)

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L'invention du croissant

Honorons une fois de plus la mémoire de ces inconnus qui ont fait la grande Histoire avec de petites idées. Loin de l'invention du papier chocolat qui ne se laisse jamais replier tel qu'il était plié à l'origine, loin de la conception des premiers colliers de nouilles, il s'agit aujourd'hui d'une découverte aux répercussions mondiales : le croissant.

Croissants

Nous sommes en l'an 1683, en Autriche. Vienne se relève d'un siège (littéralement) éprouvant contre les Ottomans. Plus de 500 sacs de grain noir sont trouvés dans les camps abandonnés autour de la ville par l'armée de Mustapha. Personne ne comprend l'utilité de ces grains peu savoureux qui doivent certainement servir de nourriture aux chameaux. Le bourgmestre décide de les offrir à un certain Kulczyski, polonais d'origine, pour le remercier de sa contribution à la défense de la ville. Ce boulanger de métier a donné l'alerte face à une attaque surprise des Ottomans en pleine nuit lorsque ceux-ci creusaient des tunnels sous la place forte. En effet, seuls les boulangers, travailleurs nocturnes, sont capables de surprendre des bruits souterrains suspects alors que tout le monde dort.

Café

Kulczyski, en plus de posséder un nom fort au Scrabble, a beaucoup voyagé et reconnaît là des grains de café, pour lequel il a pris goût à Constantinople. Celui-ci décide alors de le faire connaître aux viennois et ouvre boutique près de la cathédrale. Mais il faut bien dire que ça ne marche pas fort. Les viennois sont difficiles.

Café

Kulczyski décide alors d'y ajouter un peu de crème et surtout d'y faire tremper des viennoiseries (inutile d'expliquer d'où provient ce nom) en forme de croissant, symbole des ottomans vaincus. Les viennois se laissent alors vite séduire, amusés par l'ingestion de cette demi-lune tant redoutée, histoire de célébrer un peu plus longtemps la victoire contre ces enturbanés dont on a botté le Kulczyski.

C'est ainsi que le premier café viennois vit le jour, ainsi que l'introduction de cette boisson en Europe, et celle des croissants.

Gastroignominie

Qui veut tenter l'aventure du Nostromo ?

Nostromo

A moins que le paincroûte ne remporte plus de succès ?

PainCroûte

Linus Torvalds casse les specs

Une poule pas sur un mur

A 'spec' is close to useless. I have _never_ seen a spec that was both big enough to be useful _and_ accurate. And I have seen _lots_ of total crap work that was based on specs. It's _the_ single worst way to write software, because it by definition means that the software was written to match theory, not reality.

Traduction (pour ceux qui ne suivent pas, c'est Linus qui dit ça, pas la poule) :

Une spécification est proche de l'inutilité. Je n'ai jamais vu une spec qui était assez étendue pour être à la fois utile et précise. Et j'ai vu un paquet de travail murfique qui était basé sur des specs. C'est l'unique plus mauvaise façon d'écrire du soft, car cela signifie par définition que le soft a été écrit pour coller à une théorie et non pas à la réalité.

Ca me rappelle cette recette pour laquelle j'ai finalement obtenu l'honorable note de 1. Alors specs, bien ou mal, Kaiserschmarren ou Dulcolax ? Le débat continue sur OSnews...

(Je savais bien que je pourrai caser cette superbe poule qui en voulait à mon Kaiserschmarren.)

Découvertes et engrais frais

Bon appétit.

Radio "erf" :

Radio ERF

Interlude culinaire :

Kaiserschmarren

Un village au nom poétique :

Naz

L'adresse où se cache le coupable des déconnexions sur IRC.

Peer

La computer-ambulance :

Computer Ambulance

A la rencontre d'Obi-wan et d'une vache folle

Obi-wan
Vache folle

Et ce n'est pas tout, stay tuned.