9 juillet 2005 | Médias et #fail
Il faut quand même admirer le flegmatisme du chef de la police qui déclarait le jour même, après avoir pris connaissance de quatre explosions, qu'il n'était pas sûr que ce soit une attaque coordonnée. Bah tiens, une épidémie de Dulcolax ?
Notons aussi la baisse des bourses, les économistes craignant pour les leur. Puis le rétablissement dès le lendemain avec une nette amélioration, et même un niveau jamais atteint depuis janvier pour le Nasdaq. L'annonce de nouveaux marchés de reconstruction, de systèmes de surveillance, de défense, d'alerte, de construction de guillotines à barbus, et d'une chute des cours du pétrole n'a laissé personne indifférent. Comme quoi le terrorisme ça dope l'économie. (Source : Boursorama).
Et puisqu'il faut se retenir de parler de l'introduction explosive de GDF, notons quand même qu'on s'y échange du gaz qui n'existe pas : La bourse au CO2 a ouvert ses portes. Le titre échangé est un quota qui représente une tonne de CO2 évitée à l'atmosphère.
8 juillet 2005 | Autour du monde
EzPlayer est un lecteur audio/vidéo en C++ basé sur DirectX, uniquement destiné à des fins "éducatives" pour les programmeurs fous souhaitant découvrir l'API DirectShow (et plus particulièrement les interfaces IGraphBuilder, IMediaControl, IBasicAudio, IMediaSeeking, IMediaEvent, IVMRWindowlessControl9 et IBaseFilter).
Formats supportés : Audio-Video Interleaved (*.avi) Motion Picture Experts Group (*.mpg, *.mpeg, *.vob) Windows Media Video (*.wmv, *.asf) Apple Quicktime (*.mov) Real Media (*.rmvb) MPEG Audio Layer-3 (*.mp3) Windows Media Audio (*.wma) MIDI (*.mid). Dans les grandes lignes, on peut considérer qu'un fichier audio n'est constitué que d'un seul élément, devant être décodé par un filtre. Une vidéo peut être constituée de plusieurs flux audio et vidéo. Ainsi, pour décoder une vidéo dont le container est l'AVI et dont les codecs sont le Mpeg-1 Layer III (pour l'audio) et le Mpeg-4 (pour la vidéo) il est nécessaire d'obtenir un graphe de décodage.
EzPlayer est donc une démonstration de l'utilisation de DirectX9 pour lire des vidéos et des sons
avec l'implémentation bonus d'un module RTSP (mais qui ne lit pas les vidéos distantes, faute de filtre approprié à placer dans le graphe et faute de temps). Le protocole RTSP permet de contrôler la distribution de flux multimédias (streaming) sur un réseau IP. C'est un protocole de niveau applicatif prévu pour fonctionner sur des protocoles tels que RTP/RTCP et RSVP. Les flux peuvent provenir soit de clips stockés, soit d'une source temps réel. Il a été testé avec le serveur Darwin, développé par Apple.
Le lecteur possède également quelques fonctions de base permettant d'utiliser des skins (celui fourni par défaut étant inspiré de WinampModern, shame on me). Pour le compiler, il est nécessaire de disposer du SDK DirectX 9, et Borland C++ Builder. A l'origine conçu pour fonctionner avec MS Visual Studio, j'ai du faire quelques hacks du SDK pour que Borland puisse l'apprivoiser. Ces modifications sont contenues dans les sources.
Il restera en version beta et n'est pas recommandé en l'état pour une utilisation courante (préférez Media Player Classic, BSPlayer, ZoomPlayer...). Sous licence GNU/GPL, vous pouvez en faire ce que vous voulez, il n'y aura probablement pas de support ni de modification future de ma part.
7 juillet 2005 | Médias et #fail
Les scientifiques toujours en quête de sensations fortes viennent de gravir un nouvel échelon dans la réalisation des meilleurs scénarios de films d'horreur. Il y avait déjà Dolly et ses clones, Monsanto et ses OGM, Philippe Risoli et ses bananas. Il y aura désormais Pittsburgh et ses zombies.
On y joue à ramener des chiens morts à la vie. L'expérience porte le doux nom de suspended animation with delayed resuscitation (à ne pas confondre avec MySQL delayed insert). Les veines sont vidées de leur sang et emplies d'une solution salée et froide. Les animaux arrêtent de respirer, abandonnant toute activité cérébrale (symtôme connu sous le nom de skybloguite aiguë). Trois heures plus tard, le sang original est remis en place, on procède à un choc électrique pour rebooter le coeur, et les chiens jappent à nouveau joyeusement.
Le but avoué est de pouvoir mettre des humains en suspension (oui comme dans les films) et l'intention est donc bien entendu de tester le principe sur des humains, d'ici un an ou deux. L'autre prétendu but est de sauver des vies. Cette procédure pourrait être appliquée aux victimes ayant perdu beaucoup de sang, dans des accidents de la route, sur des champs de bataille, dans le métro londonien, ou par des coups de couteaux ou d'arme à feu.
- Tu faisais quoi hier ? Tu n'as pas répondu à mes mails...
- Oh j'étais mort mais là ça va mieux.
6 juillet 2005 | 3617 MyLife
5 juillet 2005 | Médias et #fail
Les productions cinématographiques se permettent bien souvent quelques libertés par rapport à la réalité. C'est un fait reconnu, mais plus savoureux lorsqu'il s'agit de geekeries. Par défaut, un écran de PC est très peu excitant, voire même d'un banal affligeant.
C'est pourquoi les écrans filmés disposent d'interfaces qui n'ont rien de commun avec les systèmes existants, Aqua, Gnome ou Luna pour mortels que nous sommes. Simplement parce que le compte à rebours signalant l'explosion imminente d'une bombe est plus esthétique lorsqu'il est entouré d'une multitude de chiffres mystérieux qui défilent très vite et de barres de progression en forme de cercle. Pourquoi les méchants n'auraient-ils pas droit à de jolies interfaces enrichies pour faire sauter la planète ?
Signalons aussi le classique affichage techno-futuristique empli de mots obscurs, sensés symboliser la complexité et la véracité des informations affichées à l'écran. Les instructions en assembleur sont mixées avec d'autres langages qui auraient pu figurer sur la pierre de Rosette.
Les messages d'erreur doivent toujours être énormes, péter le rouge, et clignoter en produisant un son d'alerte caverneux. Il faut là aussi que l'apparition d'une erreur fasse l'effet d'une bombe et pousse les spectateurs au fond de leurs sièges, en leur faisant redouter le pire moment du film : l'instant où le héros n'aura que 10 secondes pour cracker un mot de passe de 34 caractères de long (crypté au minimum en AES+SHA+Blowfish+3DES), avant l'annihilation totale de la galaxie.
La source d'information la plus sûre des enquêteurs et détectives de renom est bien sûr Google; qui se révèle bien plus efficace lorsqu'il est browsé en local (C:\ - loupes disponibles sur demande).
Et enfin, on peut choisir la carte de la sécurité en affichant un bon vieux config.sys (aaah la bonne vieille époque où on réglait encore les IRQ des cartes SoundBlaster à la main...) avant d'uploader des instructions terroristes aux quatre coins du monde.
4 juillet 2005 | Autour du monde
4 juillet 2005 | Médias et #fail
Akira Haraguchi a battu le record du monde de récitation du nombre Pi en parvenant à débiter 83 431 décimales durant 13h en continu. Cet exploit salivaire double quasiment le précédent record de 42 195 décimales détenues par Hiroyuki Goto. Notez qu'une dizaine de décimales permettent déjà de retrouver la circonférence de la Terre à un centimètre près. Les indiens et les japonais sont férus de ce genre de compétition. Leur culture promeut les longues mémorisations de textes fleuves depuis des temps immémoriaux, tels que l'intégrale de Confucius ou le traité pour la constitution européenne.
La Pi World Ranking List recense ces mémorisateurs humains (ou presque humains). Record français : 555 décimales pour Fabrice Lamborelle. Il est aussi possible de concourir dans la catégorie e ou racine carrée de 2. Je crois qu'il y a de l'avenir dans la mémorisation de 1/3. A chacun sa mnémotechnique.
3 juillet 2005 | Pilule Rouge
PACA: premier gros incendie de l'été
Une centaine d'hectares de végétation est partie en fumée jeudi entre Saint-Zacharie (Var) et Trets (Bouches-du-Rhône). D'importants moyens ont été déployés pour combattre le premier important sinistre de l'été en région Provence-Alpes-côte-d'Azur, qui concerne un terrain difficile d'accès.
2 juillet 2005 | Médias et #fail
EDF se choisit un nouveau logo.
EDF va présenter le 7 juillet un nouveau logo, évoquant selon les sensibilités une turbine à cinq pales ou une fleur à cinq pétales au-dessus des lettres "eDF".
Selon les sensibilités... Mis à part le fait qu'eDF (en MixEd cAsE désormais) vend beaucoup de fleurs, on peut penser que ça a brainstormé sec pour cette réalisation de 65 000 euros, ayant mobilisé 6 têtes pensantes d'un cabinet spécialisé pendant 4 mois de travail. Un jackpot de 10,8 K€ chacun pour faire une compilation des meilleurs gribouillis sur un coin de nappe en papier au Flunch. La classe. Balèzes les têtes pensantes. Avouez donc que c'est un stagiaire qui a fait ça sous Paint en une matinée et tout le monde sera rassuré.
Au fait, un texte bleu sur des voitures bleues, ça donne quoi ?
1 juillet 2005 | Médias et #fail
Sans peur et sans reproches.
