Ils sont à la MDR
Quelle marrade...
Quelle marrade...
Manhattanhenge est le (récent) nom de baptême du phénomène d'alignement du soleil avec les rues de New York. Il est directement inspiré de Stonehenge et de ses fameux solstices qui ont une vocation mystique. Point de mystère pourtant à Manhattan, tout cela relève uniquement d'un jeu se jouant entre la lumière et l'architecture.
Deux fois par an, les rayons lumineux sont parallèles aux rues (orientées est-ouest) et parviennent à éclairer les façades sud et nord des immeubles. En hiver, l'effet reste discret à cause des conditions climatiques. En été, on peut l'observer aux alentours des 28-31 mai, et des 12-13 juillet.
C'est l'astrophysicien Neil deGrasse Tyson (de l'AMNH et surtout de l'Hayden Planetarium) qui en a donné le premier la définition en 1996. Le délai d'observation est assez réduit car il ne dure qu'une quinzaine de minutes. On peut retrouver ce balai entre la nature et les constructions humaines dans d'autres villes qui disposent d'assez de gratte-ciels et dont le quadrillage l'autorise. C'est à New York qu'il reste le plus spectaculaire.
La grille des rues est en réalité décalée de 29° par rapport à l'axe de l'écliptique. Ce plan fut décidé en 1811 pour le tracé des nouvelles voies de circulation et des constructions, après l'extension progressive de la colonie. Il suit globalement la forme naturelle de l'île qui est étirée en longueur.
Le plan définit un entrecroisement de rues et d'avenues, numérotées, régulièrement espacées, autour de City Blocks. Certaines avenues ont été renommées (4e : Park Avenue, 6e : Avenue of the Americas, 10e : Amsterdam Avenue...) et deux ont été insérées depuis (Madison Avenue entre la 5e et Park Avenue, Lexington Avenue entre Park Avenue et la 3e). Une exception : Broadway qui traverse l'ensemble en diagonale, défiant cette organisation rigoureuse, et suivant probablement le tracé d'une route plus ancienne.
(On voit d'ailleurs sur ce plan que Central Park n'était pas encore à l'ordre du jour, aujourd'hui entre la 59e Rue et la 110e, ainsi qu'entre la 5e Avenue et la 8e).
1. L'intoxication à la mort aux rats sur la 2e Avenue. Antidote : de la vitamine K1 (légumes verts foncés).
2. Se noyer dans une piscine de chewing gums chez Dylan's Candy Bar.
3. Trébucher sur un bronze coulé au MOMA.
The Cloisters ("Les Cloîtres"), au nord de Manhattan, constituent un havre de paix hors de la trépidante densité grouillante de New York, au bord de l'Hudson.
C'est un musée regroupant des collections d'art roman et gothique, dans un ensemble reconstitué autour de cinq cloîtres français authentiques.
Les cloîtres ont été démontés pierre par pierre en France puis importés par bateau, et au final reconstitués dans l'édifice.
L'ensemble, plutôt réussi, fut financé par John D. Rockefeller Jr, riche héritier de la Standard Oil et grand philanthrope, qui légua également l'ensemble de sa collection personnelle.
Un jardin d'herbes aromatiques figure en belle place. Qui donne envie d'installer un petit abri de jardin chez soi et de faire la même chose. Il est difficile de se croire à New York avec une telle vision.
Le musée regroupe des oeuvres de grande valeur, datées du 12e au 15e siècle.
Dépendant du Metropolitan Museum, il est possible de s'y rendre le jour même avec le même badge d'entrée (métro A).
Vu sur une boîte homéopathique.
C'est très engageant de voir nux vomica, tabacum et petroleum pour le mal des transports, même à dose homéopathique (qui est de toute façon tellement diluée que son effet est plus psychologique qu'autre chose).
Le surmenage des puristes de la langue française ne fait plus aucun doute :
Bref, c'est un bus ou un pipeline, mais avec beaucoup plus de classe.
Aux Tobago Cays s'épanouit un petit coin de paradis translucide abrité par des récifs de corail. De l'île de Canouan, à Union, en passant par Mayreau.
C'est un endroit idéal pour une petite plongée libre, ou snorkeling (d'où les Snorkies). Certes, il n'y a pas de snorky en vue, mais bien de belles raies paresseuses, survolant les fonds clairs de sable fin. La profondeur varie entre 1 et 3 mètres avec une excellente vision.
Malheureusement, ces quelques aperçus ne traduisent que peu l'intérêt du lieu qui prend naissance à la descente du catamaran. L'idée de plonger l'appareil photo dans l'eau n'a pas reçu l'approbation de tous mes neurones.
L'équipement de base : palmes, tuba et masque. Le maître mot : étanchéité du tuba pour ne pas déguster du caoutchouc au sel.
Dans les algues, quelques mérous patibulaires, des poissons-coffres et des poissons chirurgiens (comme Doris) qui auscultent les patates. Oui, les patates de corail qui sont ces zones sombres que l'on perçoit sous la surface, et qui prennent une toute autre dimension sous la surface : grandes éponges, poissons multicolores et plantes variées, d'îlot sous-marin en îlot pour fretin, Cousteau n'est pas loin. N'oubliez pas d'acheter lunettes de plongée, palmes, etc, ou bien pensez à en louer.
De nombreuses tortues, castées elles aussi pour le Monde de Némo ont trouvé refuge dans ce sanctuaire de carte postale, peu farouches, très amphibies, assez zen face aux oursins.
Gare au grain cependant, la tempête est bien vite arrivée sur la Mer des Caraïbes. Dans ce cas, rester en surface ou chez les Snorkies ne présente pas de grande différence.
Le soleil se couche sur Tobago Cays. C'est le moment de partir à la chasse à la langouste et d'aller prendre un verre chez Robert (aka Robert Righteous), l'ultime fan de Bob Marley perdu sur la petite île de Mayreau.
(... à ne pas confondre avec Tobago, le jeu, qui est un petit paradis stratégique).
Vu dans un mini Carambar© :
Ah oui, vraiment. Et on devine la réponse : "le porc usb"... La génération mdr touche maintenant nos emballages favoris. Je préférais les blagues de Bernard Menez.
Je suis tombé inopinément sur un extrait de code présenté dans le "Hors Série spécial PHP" de mai/juin 2011. Page 16-17.
... Dites-donc c'est bien de parler des "bonnes pratiques" en PHP mais en HTML il faudrait aussi se tenir à jour, surtout quand c'est l'objet de l'article.
Tout ce qui est <font>
, <center>
et attributs align
, border
, width
, etc... est complètement déprécié depuis la sortie de la spec HTML4, c'est-à-dire le 24 décembre 1999. Ouch, 11 ans. Ça pique les yeux.
Le problème c'est que beaucoup de débutants vont se baser là-dessus pour faire leurs premiers pas, et découvrir ensuite dans le monde réel qu'ils manipulent des exemples complètement dépassés.
Une multitude d'écrans affichant un message d'erreur désespéré parsème notre quotidien. Ces systèmes, parfois obsolètes, parfois abandonnés, ou plus souvent développés en vitesse en jungle Birmane deviennent autant d'appels à l'aide, émis par des machines pleines de bonne volonté mais laissées sans soins.
Petites annonces immobilières et produits démontrés en vitrine, animations et vidéos de promotion en agences de voyages, bornes de consultation et de réservation de billets, horaires et retards SNCF, tout le monde a droit à son plantage du week-end à cause d'un buffer overflow. Les fameux écrans bleus de la mort se font plus rares mais il n'est pas inhabituel de voir un popup s'afficher en surimpression demandant l'application des mises à jour.
Une boucle bancale plantée trahit l'OS ou l'application qui se cache derrière. C'est ainsi que l'on s'aperçoit que son distribanque favori tourne encore sous Windows 3.1 (vécu) et que les grands organismes à qui l'on confie nos données personnelles et notre argent bricolent encore avec des programmes périmés d'une décennie.
Petite collection sur deux week-ends.
Vestige de l'exposition Monet au Grand Palais
Gare de l'Est
Autre gare
Château de Versailles
Château de Versailles (bis)
Et nous ne parlerons pas des serveurs web de l'administration qui datent de Mathusalem, car c'est encore une autre histoire...