Non rien...

C'est nul.
C'est nul.
... et des vagues qui font des chiffres. Escalade :
Evolution de titres et recyclage :
Elans patriotiques, mépris des autochtones :
Entre l'AFP, AP et Reuters, c'est à celui qui annoncera les données les plus catastrophiques.
Dans le même ordre d'esprit, je recommande la lecture de 10 sur l'échelle de Richter, de Arthur C. Clarke.
Terre 2025. La couche d'ozone est détruite, le Moyen Orient rayé de la carte par une explosion nucléaire sans précédent, les pays sont possédés par des entreprises privées ultralibérales, des spots publicitaires sont projetés sur les façades des immeubles et sur la Lune, les Noirs et les Hispaniques sont enfermés dans des Zones de Guerre. Indifférent à tout cela, Lewis Crane, sismologue génial, inspiré et indéniablement fou, rêve tout haut de prévoir avec la plus grande précision les tremblements de Terre, et tout bas d'en débarrasser définitivement la planète. (SFmag)
Enrobé dans maelstrom futuristique classiquement sans ozone et religieusement cyberpunk, ce roman développe une intrigue pour le moins originale. Et comme la narration est consise comme du hard science et détaillée comme doit l'être tout bon récit catastrophe, on se vautre avec plaisir dans la boue, le magma, et la géophysique téllurique pour mieux apprécier cette réédition surprenante d'un combat pourtant vieux comme le monde. Celui du jeune challenger de l'évolution, l'Homme, contre l'actuel champion toute catégorie, toujours invaincu mais qu'on dit sur la fin, la Nature. (Chroniques de l'Imaginaire)
Update : Hasard de l'Histoire, Arthur C. Clarke était sur les lieux lors de l'événement, dans sa résidence du Sri Lanka touchée par les flots. Il donne quelques nouvelles sur la page de l'Arthur C. Clarke Foundation.
La non-liste de Noël : tout ce que vous n'auriez jamais du recevoir, ou qu'il faut espérer ne jamais recevoir.
Il est toujours difficile d'obtenir l'idée de cadeau ultime qui pourra contenter ou ravir son prochain. Un sondage récent révèle qu'une personne sur dix offre un cadeau reçu l'année précédente. Une personne sur cinq affirme que les membres de leur belle-famille sont les plus susceptibles d'offrir un cadeau insignifiant, suivis des collègues de travail, des amis et des tantes. Au Québec, un résident sur trois considère les accessoires de nettoyage, les animaux de compagnie et le gâteau aux fruits traditionnel comme les pires cadeaux de Noël qu'on puisse recevoir. Si vous avez un ami québecois, pensez-y pour l'année prochaine. (Illustration tirée de la Scared of Santa photo gallery)
Tiscali profite de cet engouement d'altruisme raffiné pour proposer en page d'accueil d'échanger les pires cadeaux de Noël, via la section des petites annonces. Ils ont vraisemblablement du subir les pires atrocités lors de l'ouverture des emballages. Oui, vous aussi partagez votre souffrance en ligne et criez votre désespoir de n'avoir reçu le cadeau tant espéré.
En voulant vérifier que cette image est réellement issue d'une photo couleur... En jouant sur le contraste image par image... On s'amuse avec un rien.
Voir l'animation inutile (swf ~1.2 Mo)
Un geek s'est caché dans cette image. Sauras-tu le retrouver ?
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Voir aussi le générateur de bonnes résolutions.
Quelle est ta relation avec Dieu ? Ma relation avec Dieu est unidirectionnelle. Je lui envoie des ping mais j'ai beaucoup de packet lost.
Dieu croit en toi ? Il ne m'en a rien dit. Je suis agnostique. Rien ne m'a prouvé sa non-existence donc je suis ouvert à tout ce qui pourrait la démontrer. Je ne crois pas à la chance ou à la malchance, mais au chaos. La dernière fois que j'ai sollicité Dieu ça n'a pas marché, ça a même anti-marché. Et lorsque je ne le sollicite pas ça marche tout aussi bien sinon mieux.
En fait tu le sollicites quand tu penses que ça ne marchera pas. Donc forcément ça marche moins bien quand tu le sollicites.
Comme je le disais, il vaut mieux être pro- qu'anti-... C'est pourquoi j'ai décidé d'apporter mon soutien à une cause noble et juste : Mangez des Yaourts !
Pas de doute. L'événement s'annonce brillant. La ville est envahie, les stocks sont mieux fournis que jamais et pourtant il devient de plus en plus dur de s'approvisionner. La patience est de mise.
Nouvelle stratégie de certains commerces : la vente aux enchères. On commence à un prix d'appel très bas, la foule attirée se prend vite au jeu, les lots partent comme des petits gâteaux (oui). L'animateur au micro tonitruant est aux anges. La surrenchère de fastes ne s'arrêtera pas cette année.
Quelques irréductibles font pourtant bande à part : certains appellent au boycott, d'autres manifestent pour l'abolition du foie gras ou encore dénoncent un complot marxiste.
Etre anti-Noël, c'est tellement conventionel. C'est ne pas voir plus loin que les vitrines, plus loin que la conspiration de coca-cola pour s'assurer une consommation hivernale au moins aussi soutenue qu'en été, et du plan Marshall pour rassurer les familles d'une Europe déprimée.
Même si la religion chrétienne s'est approprié l'événement avec brio, il ne faut pas oublier qu'il est avant tout païen. Finalement il suffit de savoir décoder la propagande et la laisser glisser autour de soi pour se faire son propre Noël, l'esprit libre et innocent.
Noël, c'est avant tout la fête de la lumière, une conjuration de l'obscurité, une célébration de l'humanité. Tout en restant dans le bon goût évidemment : oubliez les guirlandes épileptiques, les barbus ventripotents de plastique moulés en Chine. Heureusement, la tradition alsacienne sauve quelque peu les étals : l'artisanat moribond reprend du poil pour l'Avent. En-dehors des marchandises kitsch proposées aux touristes, c'est un art subventionné comme un autre, dont le raffinement est plus prononcé dans certaines contrées germanophones (en Autriche notamment) qu'en France, ou, autre extrême, qu'à Londres où la sobriété pèse sur les melons. Quelques îlots de chaleur forment l'exception qui confirme la règle : l'optimisme règne aux alentours de St Martin-in-the-Fields et de Covent Garden. N'oubliez pas d'y porter vos pas si vous voyagez en cette période.
Noël, c'est une luminothérapie qui pousse à l'altruisme, qui attire inévitablement l'oeil vers la flamme tranquille d'une bougie.
Que les brebis paissent en paix (Bach / Cantate n°208).
Noël, c'est avant tout penser aux autres.